Une visite au Musée de l’Orangerie à Paris permet certes d’admirer les Nymphéas de Monet mais aussi d’y apprécier les œuvres de deux artistes coup de cœur : SOPHIE TAEUBER-ARP et OTOBONG NKANGA.
Dans le cadre de l’exposition « Dada Africa, sources et influences extra-occidentales », on prend plaisir à contempler les palettes de couleurs profondes et élégantes de Sophie Taeuber-Arp.
Membre active du réseau Dada avec son époux Jean Arp, Sophie Taeuber-Arp s’est inspirées des cultures du monde pour en valoriser les formes et les traditions à travers des supports très variés comme des costumes ou des bijoux.
Leur postulat rupturiste et moderne à l’époque était de revendiquer l’art Africain comme égal à l’art Occidental.
Une approche qui entre en résonnance avec le contrepoint de l’exposition proposé par le Musée de l’orangerie avec l’exposition des œuvres de l’artiste contemporaine Otobong Nkanga.
Cette artiste plasticienne et performeuse, formée au Nigeria et à Paris, vit et travaille à Anvers. Sa palette de couleurs souvent présente en haut à gauche de ses acryliques rappelle une même démarche de recherche coloristique sensible
L’œuvre de Otobong Nkanga interroge de différentes manières la notion de territoire et la valeur accordée aux ressources naturelles.
Ainsi, un siècle sépare le travail de ces deux femmes qui portent chacune à leur manière une vision moderne sur les relations intercontinentales.
