La fashion week de New York a retrouvé sa vitalité et son optimisme, avec le retour au bercail de certains grands noms comme Rodarte ou Tom Ford qui avait boudé la big apple lors de la précédente édition, mais aussi avec la mise en lumière du travail de plusieurs designers afro-américains. Moschino l’italienne a même choisi d’y présenter sa nouvelle collection, créée par Jeremy Scott son pétulant DA américain, ayant lui-même étudié à New York dans ses jeunes années.
Certes, l’ombre funeste du 11 septembre est venue planer sur la ville mais très rapidement tous les regards se sont tournés vers les looks extravagants du MET gala célébrant la mode américaine, concluant comme un happy ending cette fashion week new-yorkaise.
Ça s’appelle avoir le sens du timing !
DAZZLING TAILORING
Emmenée par Tom Ford, cette tendance étincelante met en avant un tailoring intensément coloré et luisant, qui annonce le retour d’une vie sociale trépidante et teintée de glamour. Une veste qui brille, rose, verte ou bleue peu importe, et hop le tour est joué ; la big apple est à vos pieds!
DÉESSES ET VESTALES
Au printemps prochain, les rues de New York se peupleront de déesses urbaines et de vestales charismatiques, aux atours d’une blancheur éblouissante et aux découpes savamment asymétriques. Longues créatures hiératiques, elles ont conquis les catwalks. Même Rodarte s’y voit. On a trop hâte.
NOSTALGIE FUN
Moschino-la-clinquante et Betsheva-la-décalée dans le même bateau, ça alors, qu’il l’eut cru ? Les voilà réunies par l’évocation d’un rétro un peu imaginaire, une forme de nostalgie fun qui parvient à fédérer des griffes aussi dissemblables. Et qui se retrouvent sur un point essentiel : le court.
HELMUT & MARTIN
L’ombre d’Helmut Lang ou de Martin Margiela plane sur certaines collections new-yorkaises en mode post 2000, notamment sur cette nouvelle génération de designers dotée d’une certaine conscience politique. Si le corps peut être révélé par endroits, exposé, le résultat ne se veut pas sexy mais plutôt comme une forme d’empowerment.
AND THE WINNER IS…
C’est lui ! Couronné Designer of the Year, Peter Do est celui qui a le plus repensé et reconstruit la silhouette citadine, structurée mais soupe, monacale et pourtant sensuelle. Un travail sur la coupe du vêtement qu’on peut mettre en perspective avec le minimalisme luxueux de The Row, initié par les sœurs Olsen.
FRANGES BOLD
Quelle est la recette magique qui marche à tous les coups ? Ben oui, les franges font le job dans la joie et la bonne humeur. Surtout que cette saison, point de références hippy-santes ou bohèmes, on joue le frange chic et sleek, la frange de designer quoi, et surtout… en couleur. De la frange bold en somme.
A bientôt pour la fashion week londonienne !
